Elle me disait : « Honorino, je t'aime ! » au moment où ses lèvres blanchirent; enfin, elle serrait encore ma main dans ses mains quand la mort les glaça. Aussitôt je me tuai pour qu'elle ne couchât pas seule dans le lit du sépulere sous son drap de marbre.
Elle est là-haut, Térésa, moi, je suis ici. Je ne voulais pas la quitter, Dieu nous a séparés; pourquoi donc nous avoir unis sur la terre ? Il est jaloux. Le paradis a été sans doute bien plus beau du jour où Térésa y est montée. La voyez-vous ? Elle est triste dans son bonheur, elle est sans moi! Le paradis doit être bien désert pour elle. » P551